Je suis née dans un petit village de 500 habitants en Vendée, fille d'une institutrice et d'un agriculteur, au sein d'une fratrie de 3 sœurs. J'ai été influencée par les croyances familiales selon lesquelles ma MISSION sur terre est de répandre le bien autour de moi, mettant l'accent sur des valeurs telles que l'entraide, l'écoute et la bienveillance. Dans ma famille, nous avons à cœur le travail bien fait et l'éducation dès le plus jeune âge est une priorité. Nous prônons une vie raisonnée où l'argent est utilisé de manière utile, où le plaisir n'est pas une priorité et où celui-ci sera mérité à condition d'avoir accompli ses tâches.

 

Ces principes, bien qu'ils ne soient ni vrais ni faux, ont imprégné mon enfance. Lorsque je les ai vécus dans l'acceptation, ils ont évolué en moi pour devenir des VALEURS. En revanche, lorsque je les ai vécus plus difficilement, ils se sont transformés en CROYANCES non bénéfiques ou limitantes. 

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Mes parents m'ont aimée de tout leur cœur et ont toujours voulu le meilleur pour moi. Leur éducation visait à me préparer aux réalités de la vie, parfois à tempérer mon optimisme et à me rendre RESPONSABLE pour l'avenir. Ayant 2 sœurs plutôt sages (selon moi), j'ai parfois choisi la voie de la résistance dans certains domaines.

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Je voulais être puéricultrice et j'ai donc naturellement suivi des études d'ingénieur en mécanique et en automatismes industriels. Personne ne m'a contrainte mais j'ai opté pour une voie qui était valorisée à l'époque et pour me prouver que j'étais capable. C'est là que j'ai rencontré mon mari, un esprit libre, qui m'a encouragée à repousser mes LIMITES.

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Nous avons eu la chance d'avoir 3 enfants merveilleux. Comme mes parents l'avaient fait pour moi, j'ai voulu les préparer à affronter l'avenir avec réalisme et responsabilité. Ils sont aujourd'hui de jeunes adultes qui quittent le nid tout doucement en faisant leurs propres choix.

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Au fil des années, mes croyances profondes sur le travail, l'argent et le plaisir ont continué de me diriger inconsciemment. Je me jugeais et j'accusais les autres selon des critères stricts, sans réaliser que mes PEURS intérieures dictaient mes actions : il faut, il faudrait, je devrais, tu devrais...

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J'ai dédié ma carrière à l'industrie, me focalisant sur les domaines de la Qualité, de la Sécurité et de la Protection de l'environnement. Guidée par un engagement parfois militant, je me suis spécialisée dans le domaine de la SANTE et de la SECURITE, approfondissant mes compétences notamment dans la gestion des risques psychosociaux. Consciente du temps passé au travail, je considère primordial de s'y sentir épanoui et en bonne santé.

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Nous avons vécu en Inde pendant 4 ans. Cette expérience a été une révélation, une perte de repères dans un pays si différent et dans un milieu d'expatriés qui m'était étrangé. Sur cette terre de contrastes, j'ai remis en question mes certitudes sur le BIEN et le MAL. Depuis l'Inde, j'ai intégré une école canadienne 'Écoute ton corps' et j'ai entrepris un VOYAGE INTERIEUR pour apprendre à me connaître.

 

Voici quelques exemples de prise de conscience :

 

• J'ai réalisé que je suis une "travaillomane". Chez moi, ce comportement est souvent motivé par la peur inconsciente d'être perçue comme incapable. Pour me protéger de ce jugement, j'ai décidé de travailler sans relâche. Atteignant mes limites sur certains postes durant ma carrière, j'ai compris que je projetais mes peurs et jugements sur les autres. Cette quête incessante de PERFECTION  compliquait mes relations professionnelles. Toucher à mes peurs et mes croyances m'a permis de prendre de nouvelles décisions pour être plus heureuse au travail.

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• Après des années d'insatisfaction vis-à-vis de mon poids, j'ai enfin réalisé que ce dernier n'était qu'une manifestation extérieure d'un malaise intérieur. J'ai compris que le contrôle excessif de mon alimentation ne faisait qu'aggraver ma SOUFFRANCE. En apprivoisant mes peurs, en m'acceptant et en m'aimant telle que je suis (même si ce n'est pas ma préférence), j'ai commencé à combler autrement ce vide intérieur et j'ai appris à m'aimer comme je suis.

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• Je me suis sentie longtemps responsable du BONHEUR et du MALHEUR des personnes de mon entourage, m'obligeant à être en alerte et à répondre aux besoins des autres plutôt qu'à mes propres besoins. Cela m'empêchait de m'occuper de moi et comble de l'ironie, je pouvais devenir malgré moi une personne "égoïste", remplie d'attentes et d'exigences, empêchant l'autre de prendre sa vie en main et d'expérimenter ses propres EXPERIENCES.  J'ai appris à trouver ma juste place.

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A travers ce chemin de transformation dans la douceur et la bienveillance, je m'accepte peu à peu telle que je suis. Je "gesticule" moins et j'observe. Je peux alors prendre la responsabilité de mes pensées, paroles, actes, décisions et réactions pour aller vers des choix de plus en plus écologiques pour moi.

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                                                                                                                      Céline